26 avril, le feu de 1950

Cette semaine quand j’ai parlé à maman, elle m’a raconté une peu sur le feu de Rimouski en 1950. Samedi le 6 mai au soir. Maman avait 9 ans. Une grosse partie de St-Germain à partir de la Rue Ste-Marie a passé au feu. Le feu a duré près de deux jours. Chacun faisait tout se qu’il pouvait pour que le feu épargne leur maison mais les vents très forts de l’ouest rendaient la tâche impossible.

Ma tante Jeanne (en fait la tante de maman) et mon oncle Louis Longchamp habitaient sur la rue St-Jacques. Leur maison n’a pas été épargnée et toute la maisonnée s’est refugiée chez maman. Ça faisait passablement de monde dans la maison, je n’ose pas compter.

Maman me disait aussi qu’encore aujourd’hui on peut voir le crucifix sur la maison où le feu s’est arrêté. C’est le deuxième voisin à l’est de chez la tante Jeanne. Regardez les photos de la maison sur la rue St-Jacques. La maison a été rénovée depuis ce temps là mais le crucifix est toujours sur place. On peut même voir derrière le crucifix les bardeaux d’asphalte du temps du feu. Dans ce temps là il y avait plusieurs maisons qui étaient recouvertes de bardeaux d’asphalte. Ça rendait le feu encore plus difficile à éteindre. Quel désastre!/Y. Photos maman.

Recherche sur internet:

Il y a une page intéressante sur wikipédia sur le feu de rimouski en 1950: https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_Rimouski.

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25 avril, L’épicerie Nationale

Quand maman était toute petite il y avait l’épicerie Nationale juste en face de chez nous (de biais) sur la rue Rouleau. Le propriétaire était Albert Labbé et si je comprends bien il était un fervent supporteur de Duplessis. C’est important parce que l’épicerie Nationale était une épicerie licensiée et pour obtenir une license, il fallait être un bon ami du pouvoir. Duplessis a été au pouvoir de 44 jusquà sa mort à Shefferville en 1959. L’épicerie Nationale vendait bien sûr de l’alcool mais chose plus importante pour les enfants, des bonbons à la ‘cenne’. Maman m’a raconté qu’elle a même volé des bouteilles vides pour ensuite les revendre à l’épicerie pour pouvoir s’acheter des bonbons!!! Quand grand-maman l’a vue arriver avec ça elle était furieuse. Elle a forcé maman à retourner les bonbons à l’épicerie. Peut-être qu’on pourra lire sur les autres commerçants du coin dans un prochain article? Il y a eu la quincaillerie, la coop aussi. Ajouter vos commentaires plus bas si le ceour vous en dit. /Y.

Recherche sur le web:

Le perte du pouvoir de l’UN  et le décès de M. Labbé en 1959 également amène la dissolution de l’épicerie Nationale.  M. Labbé travaillait aussi à la Price Brothers à Rimouski (le moulin à bois). En 1958 il forme une autre entreprise, les Entreprises St-Germain Ltée, c’est une compagnie de construction résidentielle et commerciale. 

 

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25 avril, De passage à Malmö

Hier on a eu l’occasion d’observer un oiseau de passage, le torcol fourmilier (wryneck). C’est est un tout petit pic bois bien différent des autres dans ses habitudes. Il est plus petit qu’un étourneau. Il est capable de tourner la tête à presque 180 degrés et il hisse quand il se sent menacé, de là son surnom de ‘snake-bird’. L’an passé je savais qu’il était au même endroit et j’ai essayé vainement de le trouver. Son plumage est plutôt cryptique – motifs complexes de gris et de brun –  ce qui lui permet de bien se confondre avec l’écorce d’un arbre. Il est donc difficile à observer. Cette année la chance nous souriant, il est venu se poser tout près de nous et il a été très gentil de rester pendant une longue séance de photos. Pendant ce temps, il picochait le sol, bouffait des fourmis (sa nourriture préférée) et se reposait quelques secondes au soleil. /J.

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20 avril, Fika à Abbekås

Après notre visite à Ales stenar, on a pris la route qui longe la côte pour revenir vers Malmö. Abbekås – un petit village de pêcheurs aux origines médiévales – est un endroit qu’on explore à l’occasion, en fait un arrêt parfait pour un fika au soleil,  histoire aussi d’inventorier le type d’oiseaux qui y séjournent en avril. Oh quelle surprise: deux types de sternes s’y reposaient. Les sternes ‘sandwich’ s’affairaient vaillamment. Les femelles étaient posées sur des rochers au soleil tandis que les mâles pêchaient des petits poissons et circulaient en criant au-dessus des femelles pour en choisir une à qui offrir leur poisson, dans l’espoir de s’accoupler. Hélas pour les mâles, les femelles avaient le choix alors on a pu constater des refus…. snif snif… quel vacarme ils font quand ils circulent. Tout aussi agréable à observer un canard pilet bouffait tranquillement tout près de nous. Par ailleurs quelques tadornes  très colorés se prélassaient  au soleil. Somme toute un arrêt très intéressant! (plus de photos dans la galerie) /J. video /Y.

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20 avril, Ales stenar horloge astronomique

Comme la température était clémente aujourd’hui Yvan a eu l’idée d’aller vers la côte est, en particulier pour aller revoir ‘Ales Stenar’ ou les pierres d’Ale, une des curiosités les plus énigmatiques de Suède.

Les pierres sont situées sur les collines qui surplombent la mer Baltique tout près de Ystad, 59 pierres qui sont placées en forme de bateau. Le tout mesure 67 mètres de long et 19 mètres de large au point le plus large. C’est une ancienne horloge astronomique; les pierres sont positionnées de telle sorte que le soleil se couche à l’angle nord-ouest en été et se lève exactement à l’angle opposé en hiver. On pense que le monument date du début de l’âge de fer (500-1000 av. J.-C.).

Au pied de la colline, un village pittoresque de pêcheurs. Alors on a dégusté une bonne sandwich ‘open-faced’ typique d’ici: un morceau de pain avec un oeuf cuit dur enseveli sous un monticule de crevettes fraiches. Quel délice, surtout savouré dehors assis au soleil. D’ailleurs la recette se retrouve dans le cahier no 3. /J. (plus de photos dans la galerie)

Video / Y.

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18 avril, rangeons les caleçons!

Quoique le printemps s’annonce en retard en ce mois d’avril lambineux, le soleil commence néanmoins à se pointer de temps à autre et les heures de clarté plus nombreuses jettent leur sort bienfaisant sur la nature. Nos promenades rallongent, les observations se diversifient et l’instinct reproductif de nos petits amis est en pleine force. Sans gêne ni pudeur, les lièvres sauvages se poursuivent, les kestrels et les mésanges s’offrent en spectacle et les cols verts femelles fuient, hélas sans retraite possible, les multiples prétendants qui les harassent simultanément. Pendant ce temps les pics bois tambourinent sur les bouleaux pour plaire aux douces, les merles sifflotent gaiement pour la même raison, les papillons butinent, les anémones des bois tapissent le sol des forêts de hêtres. Le plus merveilleux c’est que tout ce spectacle enchanteur se déroule sous nos yeux! Ce matin un épervier est venu nous saluer. Il nous a frôlé en nous lançant 2 petits cris…. tout de suite je me suis demandée si c’était celui auquel j’avais parlé l’automne dernier alors que je le tenais dans ma main! Remarquez bien sur sa poitrine comment ses jolies plumes affichent des petits coeurs bruns. Il est tellement rapide que je n’ai pas pu voir s’il portait sa bague… Qui sait? ces petits amis sont plus futés qu’on le pense. /J.   Video du courlis cendré /Y.

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10 avril, bataille de faisans

Ce matin on est partis joyeusement en voyant le magnifique ciel bleu et le soleil, en faisant fi des grands vents très frais qui nous attendaient dehors. Les deux nids de cigognes qu’on a repérés étaient bien habités, un groupe de grues survolait les champs au-dessus de nous, les vaillants fermiers étaient à l’ouvrage. Bien des observations d’oiseaux plus tard, un vison se laissait couler dans la rivière juste à côté de nous pendant qu’on bouffait avec appétit notre maigre lunch à l’air plutôt frais… brrrrrr…… Sur le chemin du retour, au tournant d’une très jolie route de campagne dans la forêt, deux faisans bien plantés au milieu du chemin refusaient de se déplacer, complètement inconscients de la voiture imposante qui s’aventurait vers eux. Les yeux de l’un étaient rivés directement sur les yeux de l’autre. Qui donnera le premier coup? Que faire d’autre que sortir la caméra et attendre la fin du chamaillage! /J.  (plus de photos dans la galerie)

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08 avril, Coup d’oeil sur la mer

Falsterbo c’est toujours une promenade magnifique! Cette étroite péninsule s’est élevée de la mer il y a environ 4000 ans.  Notre point de départ est tout près d’un phare vieux de 200 ans. On longe d’abord une plage de sable blond et fin du côté du détroit de Öre – entre Copenhague et Malmö. Aujourd’hui la mer cristalline était turquoise au bord, bleu nuit au plus profond et très agitée par des vagues surmontées de moutons blancs. On traverse ensuite toute la péninsule d’ouest en est pour arriver en quelques minutes du côté de la mer Baltique qui était beaucoup plus calme et très scintillante sous les reflets du soleil. C’est là que la colonie de phoques se reposait ce matin. C’est là aussi qu’on a fait la pause pomme-chocolat en écoutant les alouettes curieuses de nous voir! /J. videos Y.

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07 avril, papa parle de la belle Beatty

‘Les sécheuses, nos mères n’ont pas connu ça tu sais…. En plus les familles étaient plus grosses qu’aujourd’hui. Misère, ma mère elle a travaillé pour nous… C’était une autre époque… Ma mère a connu une laveuse en 1936. J’avais 6 ans. Je m’en souviens. On restait à St-Simon mais mon père venait de commencer à travailler à Rimouski… il avait quelques sous. Il a acheté une laveuse à linge Beatty à maman. Il y avait deux marques Beatty et Connor. Ma mère, elle l’aimait dont sa Beatty. J’étais complètement ébahi quand il nous ont livré la laveuse à St-Simon. On la trouvait belle la laveuse…. on l‘appelait la belle Beatty.’ /J.

Recherche sur le web: La machine à laver électrique Beatty marque une nouvelle ère d’électroménagers.

Dans les années 1920, les machines à laver électriques de l’entreprise Beatty Brothers prennent place dans les foyers du Canada, annonçant l’avènement des appareils électroménagers. Dotée d’un agitateur qui bat le linge, cette lessiveuse est le fruit d’une méthode de fabrication innovante mise au point par l’entreprise. Les frères George et Matthew fondent la Beatty Brothers en 1874 à Fergus, en Ontario. L’entreprise fabrique du matériel agricole jusqu’en 1900, année où elle commence à se spécialiser dans les appareils domestiques comme les lessiveuses et les fers à repasser, ainsi que dans le matériel d’étable et d’écurie. En 1911, elle ouvre à Fergus une grande usine qui élabore de nouveaux produits et utilise des techniques modernes de chaîne de montage. La Beatty Brothers prospère grâce au développement de l’énergie hydroélectrique dans tout le pays. Dès les années 1930, elle vend ses appareils électriques et d’autres produits dans le monde entier.

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06 avril, papa sonne les cloches

Papa s’ennuie d’entendre les cloches, en particulier celles de la Cathédrale. Il me dit: ‘J’ai déjà monté presqu’au plafond avec les câbles. Quand j’étais servant de messe en 1939-40, j’avais 10 ans comme Jacob, le bedeau Lévesque disait: sonnez les cloches les p’tits gars. Tenez-vous bien après les cordes pour monter au plafond. On montait jusqu’en haut puis quand la cloche sonnait l’autre côté le câble redescendait.’ /J.

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