MARS Nix the canes!

Le mois de mars  s’est imposé comme un mois froid et humide avec des températures bien inférieures à la normale. Cela a entraîné des matinées de brume très dense, de la pluie abondante et même de courts blizzards de neige occasionnels. Voilà donc, on attend encore le printemps! et puis on a pris quelques douches.

NON, cette température exécrable n’arrête nullement les braves que nous sommes. Ni le vent, ni la pluie n’empêchent les sorties au grand air car, pensez-y le mois de mars nous ramène beaucoup d’oiseaux! Alors on ne va surtout pas manquer le passage des premières formations de milliers d’oies, de centaines de grues, de dizaines de cormorans et de cygnes chanteurs qui quadrillent notre ciel de mars. On ne voudrait pas non plus manquer les premières cigognes qui retrouvent leur nid, les avocets qui reviennent à Falsterbo, les nourrissons hiboux qui réclament leur repas, et les oiseaux percheurs qui chantent leurs premiers chants amoureux! Non, non, non, alors au diable les cannes en mars, on dépoussière la caméra et on sort.

Vitement les photos d’oiseaux qui adornent en mars leur splendide plumage nuptial; le jaune du bruant jaune tel un jaune d’oeuf, le blanc immaculé des mouettes, les gris, blancs et noirs des sittelles franchement contrastants, le plumage des vanneaux huppés iridescent, les grimpereaux en habit camouflage… bref, c’est à ne pas manquer. Le mois se ferme par une absence bien remarquée dans la galerie de portraits: le fameux martin-pêcheur se laisse encore désirer malgré quelques tentatives très matinales en mars. Ah, quel sera mon plaisir! /JD.

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Mon vélo de Vancouver. 7 Février 2020 – étape 2

Un peu après avoir recu les bonnes nouvelles concernant la potence, Dave me donne pas mal un avant goût de ce que mon vélo pourrait avoir l’air une fois terminé, une sorte de vue dans le futur. Et des choix à faire. C’était vraiment impressionnant (pour moi) de voir en quelque sorte ce que mon vélo pourrait avoir l’air. Je vous laisse lire et regarder ce que Dave m’a envoyé. 

Salut Yvan , 

Cadre et pneus
Je t’envoie quelques photos d’un des vélos que j’ai retapé. C’est un vélo dont le cadre était mort et je l’ai refait.

C’est surtout la couleur (pas de peinture), recouvert de résine époxy, que je voulais te montrer. Note aussi les pneus .

Dérailleur, plateaux et roue libre
Je te joins une photo d’un dérailleur identique au tien mais avec une cage plus longue pour pouvoir accommoder des plus grands écarts entre les dimensions de plateaux et de braquet.

J’ai aussi un pédalier de route (50 – 39 dents ) du même modèle , soit le Shimano 600 Arabesque , avec une roue libre de 14 – 28 dents ce qui te donnerait un ratio en montée de 1.39 tours de roue par tour de manivelle. On peut aussi remonter ton vélo avec un pédalier triple 50 – 38 – 30 dents jumelé avec une roue libre 14 – 28 dents ce qui te donnerait un ratio en montée de 1.07 tours de roue par tour de manivelle, ou encore installer un pédalier double 50 – 34 dents avec toujours une roue libre 14 – 28 dents ce
qui te donnerait un ratio en montée de 1.21 tours de roue par tour de manivelle. Présentement ton vélo est en 52 – 45 dents par 14 – 21 dents , ce qui te donne un ratio en montée de 2,14 tours de roue par tour de manivelle. Le plus efficace en montée est
le pédalier triple, mais c’est aussi le choix le plus capricieux et coûteux.
 
Les pièces à changer.
Pour le prix des pièces à changer, des pneus comme sur la photo que je t’ai envoyée, ça coûte environ 30$ch, un ruban pour ton guidon ça varie de 20$ à 30$ pour du cuir ou du liège synthétique et entre 70$ et 100$ pour du véritable. Pour la chaîne ça dépend de ce que tu choisis, une chaîne correcte c’est 20$ mais si tu veux quelque chose de plus le fun comme une chaîne OR exemple, c’est 45$. Les rayon en stainless c’est 0.50$ch et il y en a 72. Une roue libre va de 22$ à 50$ et des câbles en stainless aussi bien sûr, environ 25$ pour tout le vélo. Des courroies de cuir pour tes cale-pieds, de 15$ à 45$.
 
Tiens-moi au courant pour la peinture de ton vélo, de toute façon je crois que le décapage pour pouvoir enlever toute la rouille ne sera pas vraiment une option. Regarde aussi si tu veux faire polir les pièces de ton vélo ou seulement nettoyer? Le dérailleur sur la photo ainsi que toutes les pièces du vieux vélo ont étés polies.
 
Passe une bonne soirée, j’attends de tes nouvelles.

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Mon vélo de Vancouver. 7 Février 2020.

Ça va bien. On s’est laissés il y a quelques jours avec une grosse question autour de la potence qui était complètement gelée dans la fourche par la rouille. 

Et bien aujourd’hui je reçois un court courriel….”Potence OK”. Wow et youppi encore une fois des bonnes nouvelles. Dave a réussi, avec beaucoup d’acharnement j’en suis convaincu, à séparer la potence de la fouche. Et des photos bien sûr!

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Mon vélo de Vancouver. 04 février 2020.

Voilà que je me suis finalement décidé à ećrire un article pour garder des souvenirs précieux (en tous cas pour moi) du vélo que j’ai depuis nos années à Vancouver (1989-91). 

J’ai acheté ce vélo en 1989, en vente (mmm un peu radin). La grandeur était parfaite pour moi et surtout les composantes de super bonne qualité. Tout en Shimano 600. Le cadre Nakamura m’était inconnu mais bon en “chromoly” ce qui était à ce moment là pas mal ce que tous les manufacturiers de vélos utilisaient. 23″ pouces, parfait pour moi à 5′ 10″. GO!

Après plusieurs “rides” à Vancouver (même quelques compétitions de biathlon), à Burlington et à Älmhult (Ikea City ou le big Ä), le vélo avait fait le tour de la planète et était devenu un peu rouillé (pluie oui, mais sueur aussi). En plus il craquait un peu en descendant les côtes et je commençais à en avoir un peu peur. Il avait besoin de pas mal d’amour. J’aimais bien les composantes…alors je me disais peut-être que je pourrais me trouver un nouveau cadre.

Une visite à la boutique de vélos “La mise au point” à Rimouski était nécessaire pour faire un ajustement sur le Rocky mountain de Julie. En se rendant là, j’ai rencontré des gens super sympatiques qui ont fait les ajustements nécessaires sur le champ et en passant….

– vous auriez pas un vieux cadre 23″ à vendre?

– un cadre? pourquoi?  Dave m’a répondu….

Et de fil en aiguille mon nouvel ami Dave me dit qu’il pourrait regarder mon vélo de plus près et voir si le cadre a vraiment besoin d’être remplacé. C’est le début d’une simple question qui se termine en vélo pratiquement flambant neuf, super brillant avec des accents en cuivre. Tout est parfait pour reprendre la route!

Les lignes qui suivent relatent les conversations par courriel (presque intouchées) et plusieurs photos qu’on s’est echangées durant l’hiver 2020. C’est surtout un souvenir pour moi mais peut-être que c’est intéressant pour d’autres aussi? 

4 fevrier 2020, un courriel de Dave…youppi! En italic ce sont mes commentaires.

Salut Yvan , 
J’ai commencé à travailler sur ton vélo et je t’écris pour te faire un petit résumé des dommages (le mot n’est pas trop fort, vous allez voir les photos qui suivent)
Dans l’ensemble les composantes de ton vélo sont en très bon état (SUPER!!)
(Et pour les mauvaises nouvelles)
Le cadre est droit et n’est pas renfoncé à aucun endroit. Par contre il y a beaucoup de rouille sur le tube horizontal et les raccords.
Le jeu de direction est complètement rouillé et le plus gros problème est que la potence est coinçée par la rouille dans la fourche.
Pour la peinture je ne suis pas un pro mais je peux me débrouiller, pour la potence je mets des produits pour essayer de casser cette rouille , mais si ça ne fonctionne pas il se peut que je doive la couper et en mettre une autre. Je te joins des photos et te tiens au courant pour la potence et la peinture. Si tu veux me faire une petite liste de ce que tu voudrais que je fasse comme travail sur ton vélo.
Voila quelque incontournables…
-Tout démonter.
-Changer les câbles et gaines.
-Changer le ruban du guidon.
-Changer la direction.
-Graisser les roulements.
 
 Et des idées et recommandations…
-Remonter les roues avec des rayons en inox.
-Mettre des pneus plus confortables et plus classiques à flancs beiges
-Un ruban en Cuire et des courroies de cale-pieds en cuir naturel
-Des couvre leviers de freins neufs.
 
Pour plus d’efficacité en montée…
-Plus grande roue libre
-Pédalier triple plateaux.
 
Tout ça c’est des suggestions , regarde ce qui te parlerais et recontacte moi , je t’enverrai des photos des produits qui se font pour les étapes qui t’intéressent. 

 

Voila , passe une bonne soirée.

 

Oui oui …. je veux tout sauf le pédalier triple mais wow comment vas tu faire?

‘Comment on va faire’ peut être résumé par un vidéo que j’ai reçu de Dave.

Lire la vidéo

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Février

Février se faufile discrètement dans la trainée de Janvier car la similarité imposée et confondante des activités possibles sur une seule jambe n’a guère à voir avec la géographie. De Saint-Fabien à Malmö les jours s’enfilent et se ressemblent.

On enregistre malgré tout quelques premières: une première et unique séance de photo – trépied à la rescousse tout près de la fenêtre, un premier fika au soleil, une première sortie à Vomb, de tout petits bourgeons dans les arbres, des fleurs miniatures au ras du sol et des centaines de vaches relâchées dans les pâturages. Bon. On se dit que le soleil suivra quand le printemps osera se pointer.

Entre-temps je suis fascinée d’apprendre l’épopée fantastique d’un petit colibri mâle qui synchronise sa vitesse de pointe, le son du bourdonnement de ses plumes et l’éclat dynamique de sa gorge irisée afin qu’ils se produisent tous en même temps, juste au moment où il passe au-dessus de la femelle, suivant une plongée vertigineuse, produisant ainsi une explosion sensorielle de signaux pour l’épater!  – merci Jennifer Ackderman – WOW! et tout ça se passe sous notre nez à St-Fab! Portons attention! /JD

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Janvier

Pendant que mon corps guérit minutieusement mon fibula fracturé, mon esprit s’attarde, au rythme de mon os en re-construction, sur des pensées un peu philosophiques puisque, alas, ma caméra repose dans son étui. Je réfléchis sur le fait que prendre des photos me rend heureuse. Je prends des photos juste pour moi, une sorte d’ode à l’observation; mon ‘nature journaling’ documenté en album annuel.

De ma fenêtre, j’observe avec curiosité et joie les attroupements autour de la mangeoire. Je regarde le renard, très matinal, qui s’approche et surveille l’écureuil, chacun en quête de nourriture. Je remarque que l’écureuil, lui, défend sa camelote contre les autres écureuils et chasse le pic chevelu dès qu’il s’approche de la mangeoire. Les pics mineurs, quant à eux, arrivent dans le même élan que le pic chevelu, lui laissant par contre priorité au bloc de gras offert, alors qu’ils côtoient sans problème les mésanges à tête noire. Celles-ci arrivent en groupe, et mangent tour à tour, en toute civilité sans oublier de me saluer. chickadee-dee-dee!

De ma fenêtre j’observe la lutte entre le gel et la force de l’eau salée de la mer. La bataille fluctue tout janvier, et dans ce jeu entre le mouvement de l’eau et l’immobilité de la gelée, parfois compliqué par le souffle du vent, des formes étranges aux couleurs changeantes se développent. Je pense aussi à une certaine promenade de décembre, dans la coulée à Blanchette où j’ai observé un phénomène naturel que j’ignorais, si bien décrit par Nan Shepherd: ‘on marche sur ce qui semble être de la neige gelée solide, pour ne trouver qu’une fine croûte croustillante qui cède pour révéler des milliers d’aiguilles de cristaux de glace amassés en colonnes cannelées de quatre à cinq pouces de profondeur.’

A mes yeux, la nature offre des beautés sans fin./JD.

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25 mai, Pavane des mignonnets.

Il faut bien qu’ils aillent sur l’eau tous ces petits oisillons aquatiques, ils ne peuvent vivre cachés dans l’herbe ou les roseaux pendant très longtemps. Ils naissent pour vivre dans l’eau, leur survie en dépend. Pendant ce temps les nouveaux-nés percheurs restent à l’abri des feuillages jusqu’à maturité. Ils se cachent bien car gare à eux, ils sont proie facile pour les prédateurs. On peut en témoigner en observant notre petite famille de merles noirs. Les choucas et les pies les ont à l’oeil constamment. Les parents doivent apporter de la nourriture et défendre les petits. C’est vraiment un travail à temps plein! Les petits merleaux ont maintenant quitté le nid. Encore incapables de s’envoler, ils se rivent le nez dans les fenêtres et les murs aux premiers essais. Le reste du temps, ils se cachent en attendant d’être nourris. Je dois avouer que les oisillons percheurs ne sont pas très jolis tant qu’il n’ont pas de plume à l’inverse des petites boules de duvet aquatiques qui nous attendrissent immanquablement……..  si mignons!!! /J.

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18 mai, Chante mon rossignol!


Dès mai, avec le printemps en pleine effervescence, on a envie d’entendre le chant simple du coucou et les vocalises très particulières du rossignol du nord. Ecoute, écoute, tu entends?  Wow, il y a un rossignol qui se cache dans les buissons. On arrête et on écoute, l’oreille tendue on oscille la tête au rythme des notes puis on sourit. Chaque fois, un moment de joie!  En fait le chant du rossignol est plus bruyant que beau, mais toujours remarquable et si unique; une série de notes qui glougloutent et des claquements de langue, les couplets étant souvent introduits par quelques sifflements aigus et pensifs. 
Toujours est-il qu’hier Yvan gardant les buts, j’ai pris l’autobus pour aller à Torup. Je me suis promenée à ma guise et aussi à mon rythme, en arrêtant pour regarder, pour écouter et pour sentir tout ce qui était sur mon chemin. La grâce m’a sourie en mettant sur ma route des oiseaux très intéressants, et en particulier le fameux coucou. Il a chanté sans arrêt si longtemps que j’ai même oublié qu’il chantait en essayant d’écouter les autres oiseaux autour de moi. Tout aussi satisfaisant, sinon plus encore, j’ai entendu trois rossignols du nord. Très difficiles à voir, on les entend de loin et il n’y pas de confusion possible avec le chant d’autres oiseaux. Armée de patience et d’intérêt, j’ai réussi à en observer un d’assez près pendant qu’il chantait. Je me demandais comment un si petit oiseau pouvait émettre des sons aussi portants. Il lève le menton, étire le cou et gonfle la gorge de façon impressionnante. J’ai même pris des photos, notre rossignol n’a pas la flamboyance de la Castafiore mais quels sons il peut émettre!!!!!! /J.
Pour entendre le rossignol: https://xeno-canto.org/723785

 

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