Oui je le sais: ‘Avril, ne te découvre pas d’un fil’  mais pour l’instant c’est ma suggestion. Avril avant mars. Après pratiquement cinq semaines de printemps ensoleillé avec des températures grimpantes de jour en jour, on vient de rechuter abruptement dans l’hiver moche scandinave: gris, venteux et pluvieux voire même floconneux par instants. Quelle volte-face ennuyeuse! Pendant les beaux jours on aura vu les crocus, les anémones et les jonquilles, des visons, des sangliers et des troupeaux de daims, des bourgeons dans les arbres, des pousses dans les champs et des étoiles dans le ciel…. aaaah (soupir!)…..que c’était beau. Les oiseaux migrateurs se sont laissés lurer par la lumière scandinave de mars, les pauvres… ils doivent grelotter de froid aujourd’hui. Les grues sont arrivées par milliers, les cigognes siègent dans leurs nids, les corneilles, corbeaux et pies construisent les leurs avec ferveur et les ‘picocheux’ et percheurs arrivent un à un chantant de vive voix dans l’espoir de retrouver leur partenaire. Ce matin donc par température maussade, bien confortablement assise, j’apprends la construction des nids: ‘Afin de comprendre sa structure, un nid peut être divisé en couches. La couche principale est la plus solide, elle sert de cadre aux autres couches. À l’extérieur, un camouflage ou une décoration peuvent être ajoutés, tandis que l’intérieur est généralement tapissé d’une couche douce et isolante pour la protection des oisillons. L’autre élément est la fixation à la branche ou aux brindilles sur lesquelles l’oiseau a choisi de construire. Elle est généralement incorporée à la couche structurelle principale et, bien que fondamentale, elle n’est pas évidente pour l’observateur.’ Merci Susanne Ogilvy pour l’information. /J.