Comme c’est bizarre l’absence de neige après avoir vu l’hiver fantastique du mois de janvier. Après l’immaculée neige de St-Fabien nous voici devant des champs labourés donc en terre noire retournée et d’autres dont les petites pousses vertes percent déjà la surface. La température vacille sous les grands vents; d’un ciel immense tout bleu, on passe à une petite bruine presqu’invisible et puis on retourne au bleu. C’est bien étrange. Ce matin j’ai admiré les jolies petites clochettes blanches et jaunes au sol, premières fleurs à s’aventurer dans l’espoir du printemps. Hélas, la grande tempête de vent de la fin janvier a laissé des ravages considérables au bord de l’eau: des algues en quantité incroyables sont empilées sur le sable, la mer a monté jusqu’à la promenade, tous les terrains de rivage sont ravagés et encore imbibés d’eau, certains grands arbres sont complètement cassés et d’autres ont perdu d’immenses branches. Les travailleurs de la ville ont dû creuser des canaux d’irrigation pour arriver à ramener l’eau vers la mer. Si je devais faire un parallèle avec une semblable tempête à St-Fabien (en s’imaginant la pente au sol un peu plus douce), je dirais que la mer s’est rendue jusque derrière notre chalet bleu. Définitivement la neige c’est beaucoup plus joli! /J.